jeudi 21 janvier 2010

Encore perdu ma chatte ?

Bilan rapide des quinze premiers jours de ce mois de janvier, pas forcement utile mais bon...

En fait c'est un peu mitigé entre déchatte, grosse déchatte et disons chatounette. Autre point noir : un peu trop de gamble certains soirs. Mais j'ai une explication, qui ne vient pas de moi, mais de la personne qui me connait le mieux dans le cadre pokéristique (également dans le domaine Guitar Hero-istique)

Sans la bankroll suffisante je me suis donc installer à de trop nombreuses reprises à des MTT turbo chatte. Certes j'ai très souvent pris des sales coup mais étais-je obligé de gambler autant ? Ca n'a pas été une catastrophe financière mais je n'ai ainsi pas eu le loisir de monter de limites en SnG. Mais ceci n'est pas l'explication.

Comme je le disais, c'est un ami qui m'a éclairé. Depuis octobre je suis donc en formation et j'avais trouvé dans le poker de tournoi un véritable moyen de me défouler, et les gros buy-in servaient probablement à atteindre un taux d'adrénaline qui me permettait alors d'oublier le reste de mes "soucis".

Encore une fois, ce jeu montre qu'il doit être joué uniquement dans de bonnes conditions morales ! C'est un point que j'avais oublié...



Malgré tout j'arrive à rester positif en SnG même si je pense objectivement avoir manquer de chance sur de nombreuses parties et cela a bien sur jouer sur mon moral. Beaucoup de tilts !!!
Entre le 01 janvier et le 15 janvier, j'ai joué 75 sng pour un gain de 90 $ soit un ROI de 5.5 %.
ouai..... Depuis mon début de grindage jusqu'au 15 janvier, j'ai joué 367 SnG pour 586 $ de gains soit pour un ROI 7,3 %...mouai

J'avais prévu de jouer 300 SnG par mois, ca me semble raté pour janvier, reste à voir si j'aurais le temps les autres mois.

Coté live, rien de rien. Il y a bien un tournoi de prévu en casino mais je ne pense pas le faire. En revanche, les sessions de cash game devraient se multipliaient. Faudrait aussi que je a termineé en TF au club...

To Be Suivre....

5 commentaires:

  1. Yo

    petite période de déchatte...pas grave

    Mais je te confirme à 300% que le primordial est:
    "Encore une fois, ce jeu montre qu'il doit être joué uniquement dans de bonnes conditions morales ! C'est un que j'avais oublié..."

    J'en ai fait souvent l'expérience et encore pas plus tard que hier soir....t apprendre à jouer dans la ZONE comme dirai certain pro....

    Certain pro on recours à des Coachs mental:le plus célèbre est Jared Tendler....

    j'ai retrouvé un article sur lui, je me premet de le recopier...
    Poker Coach mental : jouez vous dans la zone ?
    29 Septembre 2009, Barry Carter

    Qu'ils considèrent le poker comme un sport ou non, il est un fait marquant qui montre que les joueurs de poker apprécient, de temps en temps, le concept sportif de "jouer dans la zone" - cette sensation de jouer son meilleur poker. A l'inverse, les joueurs peuvent craquer et tout perdre lorsqu'ils ne contrôlent pas leurs émotions à la table. Autrement dit : le joueur de poker devrait porter une attention toute particulière à la gestion du mental.

    Le psychologue du sport Jared Tendler a développé son savoir faire sur les parcours de golf. Il est devenu le coach mental le plus largement reconnu dans le monde du poker avec bon nombre de vidéos sur Stoxpoker (un site de coaching) et un énorme répertoire de clients souhaitant parfaire leur jeu. Entretien.

    Pokernews: Comment un psychologue expert en golf a pu se reconvertir dans le poker?

    Jared Tendler: J'étais un assez bon golfeur au lycée, je jouais plutôt bien dans les petits tournois, mais lorsque le moment venait de participer à de gros événements comme les qualifications à l'US Open, j'aurai souhaité jouer encore mieux. Seulement, je ratais des putts clefs lorsque j'étais sous pression, ce qui me coûtait la qualification aux tournois.

    J'ai trouvé que mon jeu se détériorait lorsque j'étais sous pression. J'ai ainsi compris l'importance du mental dans le jeu et qu'une place dans le domaine de la psychologie sportive était à prendre.

    J'ai obtenu un Master de psychologie qui m'a "guéri" de mon stress sur les greens, tant et si bien que je suis devenu joueur professionnel. J'ai d'ailleurs rencontré Dusty "Leatherass" Schmidt sur un parcours, il m'a demandé d'utiliser mes capacités pour améliorer son poker. Grâce à mon aide, il fut en mesure de doubler son ratio horaire, il a aussi pu économiser une fortune en équipements informatiques qu'il ne pouvait s'empêcher de détruire lors de ses tilts. A partir de là, j'ai compris qu'il y avait aussi une opportunité dans le poker. Dusty m'a invité en tant que professeur sur StoxPoker, et aujourd'hui, la plupart de mes élèves sont des joueurs de poker.

    PN: Les différentes sources de stress rencontrées par les joueurs de poker et les golfeurs sont elles similaires?

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  2. PN: Les différentes sources de stress rencontrées par les joueurs de poker et les golfeurs sont elles similaires?

    Jared Tendler: Les golfeurs commettent beaucoup d'erreurs basiques, bien plus qu'ils ne le pensent. La moyenne de petites erreurs commises s'élève à 30% pour un amateur, alors que celle d'un pro tourne aux alentours des 5%. Et dans ce cadre, les golfeurs sous-estiment la variance dans leur jeu, exactement comme au poker.

    La plupart des golfeurs, ainsi que des joueurs de poker, ne réalisent pas que leurs compétences sont totalement différentes en fonction de certains éléments variables. Ils sont souvent extrêmement critiques envers eux mêmes pendant les périodes où les conditions ne sont pas en leur faveur. Ils vont même jusqu'à éprouver des doutes et de la frustration, ce qui nuit énormément à leurs performances.

    Tout comme les golfeurs, les joueurs de poker jouent très bien lorsque les conditions sont en leur faveur. Ils comparent ce niveau atteint avec leurs performances accomplies dans les périodes les plus difficiles. Mais c'est un peu comme comparer des pommes et des oranges... C'est une mauvaise comparaison. Si vous pouvez réussir 80% des coups joués lorsque les éléments sont contre vous, c'est déjà une bonne chose, bien évidemment le but étant d'atteindre les 100%.

    PN: Vous apprenez donc aux joueurs à "jouer dans la zone"?

    Jared Tendler: J'enseigne aux joueurs une capacité à se maîtriser. Je leur apprend à développer et à maximiser leurs propres compétences. Certaines personnes pensent que jouer de façon parfaite relève de l'aléatoire. Mais si vous travaillez cet aspect, vous pourriez constamment faire parti de l'élite. J'apprends à mes élèves des petites choses comme la discipline, se focaliser sur un but précis mais aussi la concentration. J'enseigne comment gagner un peu plus chaque jour.

    PN: Outre la zone optimale, quelles sont les autres problématiques du joueur de poker ?

    Jared Tendler: La plupart des joueurs ont un souci de motivation, tout particulièrement les joueurs online. Ensuite, le tilt est également le souci commun à tous les joueurs, avec énormément de raisons de craquer après un bad run ou tout simplement après s'être fait prendre ses jetons par un fish. L'équilibre dans la vie d'un joueur de poker est aussi une source de questions. Certains joueurs on du mal à ne pas jouer, je leur recommande passer un peu de temps hors poker. Lâcher de temps en temps le poker peut aider à développer leur niveau de jeu : le cerveau opère comme un muscle, il s'adapte à la demande, y compris en période de repos. Enfin, d'autres problèmes sont issus de la gestion de leur bankroll, d'un manque de concentration ou au contraire un excès de focalisation sur leurs résultats.

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  3. PN: Vous avez eu beaucoup de succès auprès des joueurs de haut niveau qui ne jurent que pas vous; pouvez vous nous donner un chiffre concernant les gains de vos élèves? Ngociez-vous un pourcentage sur leurs bénéfices?

    Jared Tendler: Mes élèves estiment que leur ROI (retour sur investissement) à été multiplié de 5 jusqu'à 250 fois, évidemment cela dépend du montant des tables. Certains ont du mal à le croire, mais, honnêtement, je n'ai jamais envisagé de demander un pourcentage sur les bénéfices de mes clients. J'ai pris ma décision lorsque je travaillais avec des golfeurs professionnels en réalisant que ma valeur provenait de mes compétences d'entraîneur, et non pas du jeu de mes élèves.

    L'argent est important, mais il ne doit pas être plus important que la qualité du travail accompli. Mon père me disait il y a longtemps qui si l'on fournit un service de grande valeur, l'argent suit, car il y aura toujours des gens qui auront besoin de nos services. J'en ai fait ma philosophie et c'est celle que je suggère d'ailleurs aux joueurs dans le but de s'améliorer. L'amélioration de mes élèves est de leur ressort, tout comme la mienne n'appartient qu'à moi. Si je percevais un pourcentage sur leurs gains, mon esprit serait absorbé par l'argent durant les sessions, alors que mon seul but doit être de faire progresser mes élèves. Dites que je suis fou, je pense que je suis un puriste...

    Le thénacais+++

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  4. Merci Eric pour cet article. Intéressant !

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  5. wouah l'autre hé...il a des séances de psy gratuits !!!
    craneur !

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